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Soutenance de thèse de Zita ZENDONG (Action 1.4)

Vendredi 4 décembre 2015 à l'Université de Nantes, Amphithéâtre Pasteur (UFR Sciences)

 

Suzie Zita Zendong, Laboratoire Phycotoxines, Ifremer, présentera ses travaux de thèse intitulée "Développement de méthodes de spectrométrie de masse haute résolution pour le criblage de phycotoxines dans les échantillons biologiques et environnementaux" à l'Université de Nantes, Amphithéâtre Pasteur (UFR Sciences), le vendredi 4 décembre 2015.

Cette thèse a été confinancée par Ifremer et la Région des Pays de la Loire dans le cadre du projet structurant COSELMAR (axe 1.4 Biodiversité - Chimiodiversité).

Résumé

Les phycotoxines, métabolites de microalgues peuvent s’accumuler dans les mollusques bivalves qui consommés, peuvent être à l’origine d’intoxications humaines. L’objectif de ce travail était de développer des méthodes de spectrométrie de masse haute résolution pour l’analyse de phycotoxines dans différents échantillons environnementaux. Dans un premier temps, l’échantillonnage passif a été mis en place et permis de détecter les toxines de microalgues pélagiques (vivant dans la colonne d’eau) et benthiques (vivant accrochées à un substrat) en France.

Des méthodes d’analyse par spectrométrie de masse basse (SMBR) et haute résolution (SMHR) ont par la suite été développées. L’analyse comparative ciblée d’échantillons de moules et d’échantillonneurs passifs, a permis de mettre en évidence la présence d’effets matrice, indépendamment de l’instrument utilisé. Ces effets matrices se sont néanmoins avérés significativement moins importants avec les échantillonneurs passifs comparé aux moules. Cette constatation a présenté un intérêt dans le cadre de l’analyse non-ciblée.

L’analyse non-ciblée est l’un des avantages de la SMHR sur la SMBR. En effet, alors que l’analyse ciblée ne permet de détecter que les toxines connues et/ou réglementées spécifiquement recherchées, en analyse non-ciblée tous les composés présents dans un échantillon peuvent être détectés. Cette dernière approche a été mise en place à partir d’extrait d’échantillonneurs passifs déployés sur les côtes françaises et nigérianes, et permis, grâce à des outils statistiques une différentiation spatiale et temporelle de ces environnements marins selon leur profils chimiques.

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